Facteurs de risque de chute chez les femmes Algériennes ménopausées

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Les fractures de fragilité, conséquence de l’ostéoporose, sont responsables d’une surmortalité et d’un excès de morbidité, de douleurs chroniques, d’hospitalisation et de coûts économiques importants surtout chez le sujet âgé.

INTRODUCTION 
Les fractures de fragilité, conséquence de l’ostéoporose, sont responsables d’une surmortalité et d’un excès de morbidité, de douleurs chroniques, d’hospitalisation et de coûts économiques importants surtout chez le sujet âgé. L’évaluation du risque fracturaire reposant sur l’identification et la connaissance des facteurs de risque de chute fait partie intégrante du programme de lutte et de prévention (primaire/secondaire) contre l’ostéoporose.

Objectif :
Identifier les facteurs de risque de chute chez les femmes ménopausées présentant une ostéoporose densitométrique avec ou sans fractures.

Matériel et méthode :
Enquête prospective, transversale menée auprès des femmes ménopausées âgées de 45 ans et plus résidant dans la localité de Douéra, entrant dans le cadre d’une enquête de prévalence de l’ostéoporose densitométrique.

Résultats :

  • La chute avec fractures a été retrouvée chez 78 femmes, soit 55 % ; l’âge moyen de ces dernières était de 67,16 ± 9.81, 63 femmes étaient ostéoporotiques, soit 80,7 %,
  • Lieu de la chute : 64 femmes soit 82% ont eu la chute à domicile,
  • Mécanisme de la chute : 49%des chutes par glissade,
  • Horaire : 73 % des chutes survenu le matin à l’aube (horaire des ablutions).
  • L’étude des facteurs précipitants a mis en évidence un lien significatif avec l’âge (p < 0.000), la polyarthrite rhumatoïde (p < 0.000) et l’hypertension artérielle (p < 0.014).

Conclusion :
Des facteurs de risque de chute propres à la population d’étude étaient identifiés et devraient être validés par une étude de plus grande envergure.

Pr. C. HAOUICHAT – Chef de service de rhumatologie. CHU de Douéra – Alger

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